La mairie sort du silence dans Vosges Matin, mais s’enfonce dans ses arabesques de brume et de langue de bois.
⏺︎ La mairie sort du silence dans Vosges Matin, mais s’enfonce dans ses arabesques de brume et de langue de bois ⏺︎
Contacté mercredi 2 juillet 2025 par un jeune journaliste du Vosges Matin, en quête d’un sujet pour boucler la page locale du samedi, je le rencontre dès le lendemain sur le site du nouveau skatepark de Mirecourt. L’occasion de lui résumer calmement, de manière condensée mais précise, toutes les accusations — justifiées et documentées — que ma pétition porte à l’encontre de la mairie de la cité des luthiers (le journaliste ne l'ayant visiblement pas lu...).
Vendredi, alors en pleine rédaction, il contacte la municipalité afin de recueillir sa version des faits avant de finaliser son papier.
Et là… alors que ma pétition s’appuie sur des preuves concrètes — rapports techniques, échanges de mails, plans d’aménagement officiels — la municipalité, par l'intermédiaire de M. Walter, elle, n’offre pour seule réponse qu’un filet de langue de bois en supplément, embelli de quelques formules creuses et de chaudes larmes.
👉 Et la mini rampe ? Elle n’a jamais été proposée à personne.
Ces plans ont été validés en mairie, et la préservation de la mini rampe confirmée verbalement en sus lors de la dernière réunion, en présence de la cheffe de projet “Petites Villes de Demain”… et de M. Walter lui-même !
Au lieu de cela, le module le plus récent de l’ancien skatepark, le seul sans corrosion, sans dégâts majeurs, le seul encore parfaitement praticable, le seul à forte valeur (20 000 à 25 000 €), a été tout simplement jeté.
Et pour celles et ceux qui douteraient encore de la pertinence des éléments soulevés, sachez que la personne en charge du projet du nouveau skatepark pour la commune de Mirecourt, de juillet 2021 jusqu’à son départ de la mairie en juin 2024 — soit deux mois avant le début des travaux — a elle-même signé la pétition, le 17 mars 2025, 10 jours seulement après sa publication...
Tout est dit.
Malgré ceci, pour reprendre les termes de M. Walter, ma porte reste ouverte à quiconque de l’équipe municipale voudrait y frapper pour s’excuser… ou, au moins, cesser de prendre ses concitoyens pour des idiots.
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